🛤️ Parcours :
- Lycées français de l'étranger (lycée français de Caracas, de Lisbonne (Charles Lepierre) et ensuite Lycée à Vanves.
- Lettres modernes à La Sorbonne Nouvelle puis La Sorbonne en Master 1 et Master 2.
- Lycées français de l'étranger (lycée français de Caracas, de Lisbonne (Charles Lepierre) et ensuite Lycée à Vanves.
- Lettres modernes à La Sorbonne Nouvelle puis La Sorbonne en Master 1 et Master 2.
🔎 Profil :
Je jouais beaucoup au foot, j'avais beaucoup d'amis, j'étais toujours en train de vouloir aller à la plage… Je n'étais pas du tout le petit garçon la tête dans ses livres, dans un coin de la récrée ! Je lisais très peu.Si, dans la récrée tu voyais qu'il y avait une bagarre et une montagne de garçons en train de se taper dessus, tu enlevais tous les garçons, j'étais le dernier en bas !
Je jouais beaucoup au foot, j'avais beaucoup d'amis, j'étais toujours en train de vouloir aller à la plage… Je n'étais pas du tout le petit garçon la tête dans ses livres, dans un coin de la récrée ! Je lisais très peu.
Si, dans la récrée tu voyais qu'il y avait une bagarre et une montagne de garçons en train de se taper dessus, tu enlevais tous les garçons, j'étais le dernier en bas !
👉 Questions / réponses !
Quelles sont les personnes qui t'ont inspiré pour ton orientation ?
Les maîtres en écriture, hommes et femmes… je pourrais en parler des heures. Il y a aussi eu des rencontres fabuleuses avec des écrivains, des essayistes, des poètes qui m'ont impressionné. Ma mère était attachée culturelle, donc très régulièrement, des personnes très inspirantes venaient dîner ou déjeuner à la maison. Naturellement, j'ai grandi entouré de gens qui s'exprimaient bien et disaient de belles choses.
Quel a été ton déclic professionnel ?
Je voulais mettre de l'ordre dans le chaos du monde. J'ai su, vers 14 ans, que je voulais écrire.
Mes premiers textes ont été rédigés lorsque j'étais à Lisbonne. Je m'en souviens très clairement : c'étaient des nouvelles. J'étais fasciné par les nouvelles de Julio Cortázar, de García Márquez, de Maupassant, mais aussi de Marcel Aymé… C'est par ce format que j'ai commencé à écrire.
As-tu douté de ton projet ? T'es tu dit que ce n'était pas un métier (pour toi) ?
Mille fois, bien entendu ! Mon père, qui écrivait des livres, était le premier à me dire : "Non, mon ami, la littérature te donnera beaucoup : pour voyager, pour rencontrer des gens fabuleux, pour combattre l'ennui, pour vivre mille vies, d'autres vies que la tienne. Mais la littérature ne te donnera pas une seule chose : de quoi t'acheter des chaussures."
La première fois que j'ai remporté un prix littéraire, le prix du jury, le Prix du Jeune Écrivain, j'ai gagné 250 euros. J'ai acheté une bouteille de rhum et des chaussures. Je suis allé voir mon père et je lui ai dit : "Les chaussures sont pour moi, la bouteille est pour nous. Célébrons !" Aujourd'hui, je vis de ma plume et c'est une immense chance. Je remercie la vie tous les jours et je m'excuse presque d'avoir cette chance.
Qu'as-tu appris pendant tes études qui te sert au quotidien ?
Pendant mes études, je n'ai pas eu le sentiment d'apprendre des soft skills (compétences humaines et relationnelles). En revanche, une chose qui est un héritage de mon père et de ma mère, et que je souhaite transmettre à mes filles, c'est l'art de présenter les choses, d'exprimer sa pensée et de trouver sa place dans un espace public. J'ai observé combien le monde appartient à ceux qui savent présenter leurs idées et s'exprimer clairement. Cela change tout.
A quoi ressemble une journée type d'écrivain ?
C'est très irrégulier. En ce moment, je suis en promotion pour mon livre et, comme mes filles sont petites, je m'occupe beaucoup d'elles.
Que ferais-tu si tu n'étais pas écrivain ?
J'ai le malheur de ne pas savoir faire autre chose. Je ne suis bon qu'à ça.